Publier une fois par jour sur LinkedIn : les erreurs à éviter

Immersion : pendant un mois, notre co-fondateur Thomas Schenck a publié une fois par jour sur LinkedIn. Nous restituons les résultats de cette expérience dans une série d’articles web rédigés à la première personne. Vous lisez l’avant-dernier épisode. Vous pouvez revenir à l’épisode 4 ici.

L’idée de publier une fois par jour sur LinkedIn en février m’est venue dans la seconde moitié du mois de janvier. A ce stade, il n’était pas question de préparer un plan pendant des semaines : simplement se jeter à l’eau pour voir ce que je pourrais apprendre pour renforcer l’expertise de Connecto sur les réseaux sociaux et sur LinkedIn en particulier. Pour être tout à fait honnête, je suis donc parti la fleur au fusil, avec uniquement quelques lignes directrices que j’ai rappelées dans l’épisode 1.

Finalement, j’ai surtout fait deux grosses erreurs qui ont sûrement fait augmenter mon temps de travail lors de cette expérience et qui ont rendu le challenge particulièrement difficile.

Rédaction des post LinkedIn : une coûteuse impréparation

L’erreur la plus grave que j’ai commise est de ne pas avoir rédigé mes posts LinkedIn en avance. Au tout début de l’expérience, j’ai bien passé plusieurs heures à noter des idées de posts et des bribes de textes qui me serviraient à avoir un socle préliminaire à la rédaction de chaque post LinkedIn. J’ai suivi cette méthode car pour mon compte LinkedIn personnel, je peux me permettre le luxe de rédiger quand bon me semble et de publier comme bon me semble. S’il s’agissait de la communication d’un client de Connecto, cela serait totalement inacceptable et nous faisons généralement en sorte d’avoir trois à quatre semaines d’avance. Dans le cas de mon expérience, j’ai atteint les limites de cette méthode, car je n’avais aucune marge d’erreur.

Il m’arrive d’être pris en rendez-vous toute la matinée, et d’enchaîner avec des visios et des sujets plus urgents jusqu’à 16h. Cela signifie qu’à 16 heures, je me disais « mince, je n’ai toujours pas attaqué mon post LinkedIn. » Je n’avais pas la première ligne, ni même la moindre idée du type de contenu qui mérite d’être publié. Cela a donné lieu à des situations où j’ai rédigé des posts dans l’urgence. Ce qui a donné des posts un peu moins clairs, ou qui apportaient moins de valeur. Une fois ou deux, je me suis servi de cette contrainte pour me forcer à rédiger un post LinkedIn en 10 à 15 minutes chrono, un exercice qui s’est avéré particulièrement difficile.

Post LinkedIn

Ce post LinkedIn a été rédigé dans l’urgence vers 16h30, et publié à 17h07. Avec 1 224 vues, il fait un score modeste.

Mais en définitive, ne pas préparer ses posts LinkedIn en amont a surtout occasionné beaucoup de stress, car j’étais souvent pris par cette contrainte à un moment où je pouvais avoir des choses bien plus importantes à faire. Ou même certains jours où je n’avais pas du tout envie de prendre la plume pour rédiger.

En dernier lieu, le fait de ne pas rédiger mes posts à l’avance fait que je n’ai pas pu prendre de recul sur les propos que je tenais. J’aurais pu dire des choses très maladroites. En général, je préfère rédiger un post et y revenir un jour plus tard pour faire preuve du recul nécessaire dans une stratégie de communication digitale. Ici, je n’ai pas pu me le permettre et cela a fait peser un gros risque sur notre communication. En conclusion, rédigez ou faites rédiger vos posts à l’avance. Vous aurez parfois envie de revenir dessus au dernier moment, mais ce n’est généralement pas utile.

Programmer les posts LinkedIn à l’avance

La conséquence de cette impréparation, c’est que je n’ai pas pu programmer mes posts. Il existe des outils comme Swello ou Buffer qui permettent de programmer la publication de vos posts LinkedIn des jours à l’avance. Cela vous permet de prendre de l’avance dans votre communication, et c’est un vrai confort. La réussite de projet de communication digitale repose en grande partie sur l’anticipation et la planification. A ce titre, j’ai servi de parfait exemple car ce manque de préparation et de planification m’a fait perdre du temps et a généré du stress. En programmant mes posts LinkedIn, je n’aurais pas eu besoin de me connecter le samedi et le dimanche au beau milieu de l’après-midi en me disant « il est l’heure de travailler ». Et finalement, cela m’a systématiquement coupé dans ce que je faisais.

Post LinkedIn

4000 vues, une belle réussite pour ce post LinkedIn sans la moindre motivation. Vous ne pouvez jamais savoir ce qui va marcher…

Je pense que ce manque de préparation a entraîné une hausse du temps que je devais consacrer à de projet de communication LinkedIn. Les statistiques LinkedIn que j’ai publiées prouvent que c’est un succès malgré tout, mais à quel prix… Mis bout à bout, je pense que la rédaction, les publications et les commentaires m’ont pris environ une heure par jour, et deux demi-journées au départ du projet pour réécrire mon profil LinkedIn et préparer des idées de posts. Tout n’est pas à jeter car ce travail accéléré m’a permis d’affiner ma ligne éditoriale, mais en travaillant comme cela, j’ai pris de gros risques et je dois admettre avoir accumulé une grande fatigue au terme de ce projet. La conséquence de cette impréparation, c’est qu’en définitive, vous avez toutes les chances d’abandonner si vous vous y prenez ainsi. Et toutes les chances également de voir vos statistiques LinkedIn baisser car vous n’aurez pas pu le temps de vous préparer convenablement.

Programmer post LinkedIn

Un post LinkedIn en cours de programmation.

Conclusion : préparez votre communication sur LinkedIn

Préparez vos posts à l’avance, programmez vos posts à l’avance : voici ce que l’on peut dire pour résumer simplement les erreurs que j’ai faites pendant ce mois de publications LinkedIn. Si vous n’y arrivez pas, faites-vous conseiller par une agence comme Connecto. Ne sous-estimez pas le temps de travail et l’implication que demande le fait de publier régulièrement sur LinkedIn, ou vous risquez d’échouer ou d’abandonner prématurément.